Takagi Kyôzô naquit à Aomori en 1903. Elevé dans une situation complexe comme le cadet d’une famille recomposée, il perdit sa mère assez tôt, devenue folle suite à un grand incendie causé par le séisme. Il vécut une enfance solitaire, ayant des problèmes avec sa belle-mère. Il était enfant du choeur, et la vocalisation qu’il a apprise sera utile à sa récitation plus tard. Après être pion d’une école élémentaire à Horodzuki pendant quatre mois, il finit ses études au lycée d’Hirosaki (40 km d’Aomori). Embauché au Journal d’Aomori, il connut le rédacteur chef Fukushi Kôjirô. Kyôzô commence à écrire des poèmes en patois selon le conseil de Fukushi, poète et théoricien du régionalisme littéraire.
Passé à la Mandchourie avec sa femme sans but précis, il reprit ses études à la faculté de médecine. Son épouse Fuchi mourut bientôt du tuberculose. Il se remaria quatre ans plus tard. Cette seconde épouse souffrait beaucoup de l’indifférence sentimentale du poète qui n’écrirait que des poèmes pour sa première femme. Il demanda l’instruction poétique au poète moderniste Anzaï Fuyué qui vivait à Dalian alors. Devenu oculiste, il continua à écrire des poèmes et des romans. Il publia son premier recueil de poèmes Marumero (Coing), dédié à sa femme disparue, en 1931. Le mot marumero est la forme japonisée du mot portugais marmelo. Ce livre imprimé avec une graphie particulière fut le premier essai à écrire des poèmes en patois. Illisible pour la plupart des Japonais, il fut inaperçu à l'époque, et il ne reste aucun exemplaire de cette première édition. La guerre finie, il dut quitter le continent, mais il ne lui eut pas été possible de garder les manuscrits que les renseignements généraux chinois confisquaient.
De retour au Japon, il commença à vivre comme un oculiste, et se remit à écrire. Il réédite ses oeuvres anciennes, dont Marumero, qui eut la collaboration du graveur Munakata Shikô cette fois-ci (1953). Enfin, la troisième édition avec le disque souple qui contenait la récitation du poète (1967) fit connaître cette expérience littéraire sans exemple. Il fut découvert par le poète anglais James Kirkup, qui traduisit ses poèmes en anglais. Il eut plusieurs prix littéraires par la suite.
Tout en restant médecin, il donna plusieurs "concerts" au Japon. Revenu à sa ville natale Aomori à la fin de sa vie, il mourut en 1987. Bien qu’il ait publié plusieurs livres, Marumero reste son oeuvre la plus connue, à laquelle il s’attachait toute sa vie.
Il y a maintenant plusieurs poètes régionaux qui continuent à écrire des poèmes avec leurs dialectes et patois, suivant le chemin montré par Takagi.
Passé à la Mandchourie avec sa femme sans but précis, il reprit ses études à la faculté de médecine. Son épouse Fuchi mourut bientôt du tuberculose. Il se remaria quatre ans plus tard. Cette seconde épouse souffrait beaucoup de l’indifférence sentimentale du poète qui n’écrirait que des poèmes pour sa première femme. Il demanda l’instruction poétique au poète moderniste Anzaï Fuyué qui vivait à Dalian alors. Devenu oculiste, il continua à écrire des poèmes et des romans. Il publia son premier recueil de poèmes Marumero (Coing), dédié à sa femme disparue, en 1931. Le mot marumero est la forme japonisée du mot portugais marmelo. Ce livre imprimé avec une graphie particulière fut le premier essai à écrire des poèmes en patois. Illisible pour la plupart des Japonais, il fut inaperçu à l'époque, et il ne reste aucun exemplaire de cette première édition. La guerre finie, il dut quitter le continent, mais il ne lui eut pas été possible de garder les manuscrits que les renseignements généraux chinois confisquaient.
De retour au Japon, il commença à vivre comme un oculiste, et se remit à écrire. Il réédite ses oeuvres anciennes, dont Marumero, qui eut la collaboration du graveur Munakata Shikô cette fois-ci (1953). Enfin, la troisième édition avec le disque souple qui contenait la récitation du poète (1967) fit connaître cette expérience littéraire sans exemple. Il fut découvert par le poète anglais James Kirkup, qui traduisit ses poèmes en anglais. Il eut plusieurs prix littéraires par la suite.
Tout en restant médecin, il donna plusieurs "concerts" au Japon. Revenu à sa ville natale Aomori à la fin de sa vie, il mourut en 1987. Bien qu’il ait publié plusieurs livres, Marumero reste son oeuvre la plus connue, à laquelle il s’attachait toute sa vie.
Il y a maintenant plusieurs poètes régionaux qui continuent à écrire des poèmes avec leurs dialectes et patois, suivant le chemin montré par Takagi.
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